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셰익스피어의 작품 비평에서 나타난 이브 본느프와의 자연과 예술에 대한 관점들 - 『겨울이야기Le Conte d’hiver; The Winter’s Tale』를 중심으로 = Les réflexions d’Yves Bonnefoy sur la nature et l’art dans la critique de l’oeuvre de Shakespeare - Sur Le Conte d’hiver ; The Winter’s Tale
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이신자 (성균관대학교)
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2008
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Korean
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109-136(28쪽)
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Yves Bonnefoy(1923 - ) est un poète français et un traducteur des oeuvres de Shakespeare. Il a traduit en 1957, The Winter’s Tale, une pièce de théâtre (écrite en 1610 ou en 1611) de cet auteur anglais, en langue française, sous le titre du Conte d’hiver. Il explique cette pièce entre 1983 et 1994 dans ses textes critiques. Il y essaie de préciser les notions de nature et d’art qui se font toujours remarquer depuis l’Antiquité. Il s’agit notamment de ces sujets : les fleurs mentionnées dans le dialogue des personnages, l’amour entre l’homme et la femme, la jalousie d’un héros, la résurrection d’une héroïne, Dieu et l’être humain.
Chez Bonnefoy, pour comprendre les notions de nature et d’art à travers les objets comme les fleurs, il est nécessaire de distinguer les valeurs de leur apparence et de leur essence invisible. Les fleurs sauvages comme le romarin, la rue, la lavande et la menthe, qu’une bergère Perdita donne à Polixène, roi de Bohême, gardent leurs caractéristiques originelles, c’est-à-dire les substances universelles et permanentes de leur existence, sans être modifiées par la technique artificielle de l’homme. Leur apparence non décorée et pure peut alors se définir comme la notion de nature, selon laquelle les objets vivants et matériels s’accroissent à travers leurs propres pouvoirs dynamiques mais invisibles, autrement dit par leurs vraies propriétés immatérielles. Cette notion de nature réfléchie par Bonnefoy peut probablement mener à celle définie par Aristote. Pour ce philosophe, d’une part la nature signifie que les objets matériels croissent eux-mêmes à travers leurs énergies virtuelles, et d’autre part elle signifie leur substance invisible qui leur est inhérente pendant leur croissance.
Au contraire des fleurs sauvages, les fleurs comme l’oeillet et la rose d’Inde, que Perdita ne donne pas à Polixène, ont été greffées par la technique de l’être humain. Dans la perspective de Bonnefoy, ces fleurs greffées sont très belles mais ne gardent pas les conditions naturelles ou les substances de leur origine. Leur apparence artificiellement faite peut se définir comme la notion d’art. Dans cette dernière, certains pouvoirs à la fois matériels et immatériels, naturellement inhérents aux objets comme les fleurs non greffées, risquent de disparaître à cause de l’effort artificiel de l’homme, ajouté aux objets. La notion d’art a alors un sens du “mal” ou de l’illusion et s’oppose à celle de nature.
Pour définir les notions de nature et d’art, chez Bonnefoy, il importe de saisir non seulement les apparences des fleurs ou des objets et leur vraie existence, mais aussi les circonstances extérieures suscitées par les émotions amoureuses des personnages et les vérités cachées dans ces circonstances. Lorsque le prince Florizel, fils de Polixène, s’enfuit avec Perdita en Sicile pour maintenir contre son père leur amour, cette fuite peut être l’apparence de leur affection. En revanche, la passion du prince pour la bergère, qui provoque leur fuite, peut être la substance invisible de son amour. Dans un autre cas, lorsque Léonte, roi de Sicile, et Hermione, femme de ce roi, se réconcilient 16 ans après leur séparation, cette réconciliation témoigne de leur amour révélé par dehors. Leur réconciliation devient possible grâce à leurs croyances et reconnaissances mutuelles. Ces deux dernières constituent donc l’aspect intérieur de leur amour. La substance inapparente de leur amour chez Léonte et Hermione, et chez Florizel, peut être comprise comme la notion de nature, et non pas comme la notion d’art qui définit certains amours superficiels.
Or, du point de vue de Bonnefoy, la notion de nature, qui symbolise les vrais amours jaillissant du sentiment intime des personnages, est inséparable de celle de hasard. En fait, le hasard accidentellement provoqué dans l...
Yves Bonnefoy(1923 - ) est un poète français et un traducteur des oeuvres de Shakespeare. Il a traduit en 1957, The Winter’s Tale, une pièce de théâtre (écrite en 1610 ou en 1611) de cet auteur anglais, en langue française, sous le titre du Conte d’hiver. Il explique cette pièce entre 1983 et 1994 dans ses textes critiques. Il y essaie de préciser les notions de nature et d’art qui se font toujours remarquer depuis l’Antiquité. Il s’agit notamment de ces sujets : les fleurs mentionnées dans le dialogue des personnages, l’amour entre l’homme et la femme, la jalousie d’un héros, la résurrection d’une héroïne, Dieu et l’être humain.
Chez Bonnefoy, pour comprendre les notions de nature et d’art à travers les objets comme les fleurs, il est nécessaire de distinguer les valeurs de leur apparence et de leur essence invisible. Les fleurs sauvages comme le romarin, la rue, la lavande et la menthe, qu’une bergère Perdita donne à Polixène, roi de Bohême, gardent leurs caractéristiques originelles, c’est-à-dire les substances universelles et permanentes de leur existence, sans être modifiées par la technique artificielle de l’homme. Leur apparence non décorée et pure peut alors se définir comme la notion de nature, selon laquelle les objets vivants et matériels s’accroissent à travers leurs propres pouvoirs dynamiques mais invisibles, autrement dit par leurs vraies propriétés immatérielles. Cette notion de nature réfléchie par Bonnefoy peut probablement mener à celle définie par Aristote. Pour ce philosophe, d’une part la nature signifie que les objets matériels croissent eux-mêmes à travers leurs énergies virtuelles, et d’autre part elle signifie leur substance invisible qui leur est inhérente pendant leur croissance.
Au contraire des fleurs sauvages, les fleurs comme l’oeillet et la rose d’Inde, que Perdita ne donne pas à Polixène, ont été greffées par la technique de l’être humain. Dans la perspective de Bonnefoy, ces fleurs greffées sont très belles mais ne gardent pas les conditions naturelles ou les substances de leur origine. Leur apparence artificiellement faite peut se définir comme la notion d’art. Dans cette dernière, certains pouvoirs à la fois matériels et immatériels, naturellement inhérents aux objets comme les fleurs non greffées, risquent de disparaître à cause de l’effort artificiel de l’homme, ajouté aux objets. La notion d’art a alors un sens du “mal” ou de l’illusion et s’oppose à celle de nature.
Pour définir les notions de nature et d’art, chez Bonnefoy, il importe de saisir non seulement les apparences des fleurs ou des objets et leur vraie existence, mais aussi les circonstances extérieures suscitées par les émotions amoureuses des personnages et les vérités cachées dans ces circonstances. Lorsque le prince Florizel, fils de Polixène, s’enfuit avec Perdita en Sicile pour maintenir contre son père leur amour, cette fuite peut être l’apparence de leur affection. En revanche, la passion du prince pour la bergère, qui provoque leur fuite, peut être la substance invisible de son amour. Dans un autre cas, lorsque Léonte, roi de Sicile, et Hermione, femme de ce roi, se réconcilient 16 ans après leur séparation, cette réconciliation témoigne de leur amour révélé par dehors. Leur réconciliation devient possible grâce à leurs croyances et reconnaissances mutuelles. Ces deux dernières constituent donc l’aspect intérieur de leur amour. La substance inapparente de leur amour chez Léonte et Hermione, et chez Florizel, peut être comprise comme la notion de nature, et non pas comme la notion d’art qui définit certains amours superficiels.
Or, du point de vue de Bonnefoy, la notion de nature, qui symbolise les vrais amours jaillissant du sentiment intime des personnages, est inséparable de celle de hasard. En fait, le hasard accidentellement provoqué dans leurs...
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2026 | 평가예정 | 재인증평가 신청대상 (재인증) | |
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2010-01-01 | 평가 | 등재학술지 유지 (등재유지) | KCI등재 |
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2002-07-01 | 평가 | 등재후보학술지 선정 (신규평가) | KCI후보 |
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